Le Grand Petit Suisse

En ce début de printemps 1900, l'Europe semble en ébullition. Les chancelleries bruissent de mille rumeurs.
Les diplomates s'activent.

Les experts s'entendent cependant sur le fait que les leçons de 1870 ont été retenues et qu'aucune nation n'entraînera le continent dans la guerre.

Que le climat de la Suisse semble doux....

Jusqu'ici tout va bien

On s'entraîne quand même... on ne sait jamais

Les Alpes toutes proches de notre beau pays ont résonné du bruit des canons.
Des mouvements de troupes importants ont été constatés entre Innsbruck et Bolzano.

Les cols rendus accessibles par l'arrivée de la belle saison ont été le théâtre d'escarmouches entre les troupes prussiennes et les volontaires de la jeune nation italienne.

S'agit-il d'un simple incident de frontière ?

A l’ouest du nouveau

Un corps expéditionnaire anglais a débarqué à Narvik et contrôle désormais les ressources en fer du pays, pendant que la flotte britannique de mer du Nord s’est heurtée à la marine française venue de la Manche.
La situation semble tendue des deux côtés du Channel tandis que la flotte républicaine est maintenue dans la Manche par la Royal Navy.
En Espagne, Alfonse XIII en accueillant les troupes françaises ravive l’union des deux filles aînées de l’Église catholique.


L’armée de l’est au son d’une vibrante Marseillaise franchit le Rhin et envahit la Rhur, semant le trouble dans la population.
Pendant ce temps, la flotte allemande occupe les ports hollandais, contournant la neutralité de la jeune reine Wilhelmine, et une armée venue de Kiel occupe le Danemark.

À la recherche de l’espace vital
À l’est une attaque conjointe des forces russes provoque l’effondrement de la Suède où Oscar II rend les armes, et la reddition de la Finlande qui voit son autonomie prendre fin.
Plus au sud, une flotte russe s’empare du Bosphore et occupe Constantinople au nez et ... à la barbe des Turcs


La Turquie se lève
Les troupes turques massées dans le Caucase s’emparent aisément d’Odessa porte de la Crimée et s’emparent des riches ressources agricoles de cette province russe d’Ukraine.
Pendant ce temps, la totalité de la flotte turque s’empare de la Macédoine et de la Bulgarie via le siège rapide de ses ports méridionaux.
Enfin, une puissante armée ottomane venue de Bulgarie et épaulée par des troupes autrichiennes venues de Serbie marche sur la Grèce, pays divisé et désorganisé par sa dette colossale et sa corruption endémique.

La guerre au cœur de l’Europe !
Tandis qu’une armée italienne venue de Vénétie
occupe Innsbruck et la porte des Alpes, une troupe venue d’Apulie débarque à Tunis, pourtant sous protectorat français, afin d’y soumettre le Bey Ali III.


En réponse à ce qu’ils semblent considérer comme une agression de leurs frères germains, les Autrichiens ont déplacé leur armée de Trieste et ont envahi la Vénétie, soutenue par la puissante flotte stationnée en Adriatique.

Plus au sud, les milices serbes encadrées par la 3e armée hongroise apportent un soutien remarqué à l’entrée des troupes turques dans une Athènes en flammes.

L'armée anglaise venue apporter son aide au développement économique et militaire de la Norvège mets en place ses premiers camps de formation :



Et en profite pour apprendre des Norvégiens, fiers descendants de Vikings les tactiques et techniques adaptées au climat :

Les russes débarquent en force en Norvège.
Soutenus par les troupes stationnées en Finlande et par la flotte de Suède, la marine du Tsar s'empare de Narvik, dans laquelle le contingent anglais, fort réduit en taille, s'était retranché.
Au sud, la flotte russe pénètre dans la mer Egée tandis que les unités cosaques reprennent Odessa.

Un corps expéditionnaire anglais à tenté de débarquer sur les plages belges, défendues par la marine française qui n'a pas rompu.
Pendant ce temps, les troupes méridionales françaises ont franchi le Tage pour encercler Lisbonne, et le Pô pour occuper Turin.
L'armée du Rhin s'est retranchée en Bourgogne devant l'avancée allemande venue du Nord.

Plus au sud, les troupes turques ravagent la Turquie et le Montenegro et envahissent la Roumanie, jusqu'ici indépendante. Une flotte turque pénètre au Levant...

Dans les Alpes, la guerre se déchaîne. L'armée accourue des Alpes s'est heurtée aux troupes autrichiennes les empêchant de porter secours à Rome qui voit les troupes impériales parader en triomphe sur le Colisée. La flotte d'Adriatique à lourdement bombardé la Vénétie pour mater la résistance qui a attendu vainement l'arrivée des renforts.
Ils attendaient Cadorna, c'était Blücher !

Luigi Cadorna menant sa troupe à travers les Alpes

Naples est tombée !

Malgré une défense acharnée de la cité, les troupes impériales soutenues par les ottomans ont écrasé la dernière armée italienne. Les derniers défenseurs, isolés et assiégés, se sont battus jusqu'au dernier soldat. Toute la péninsule est désormais aux mains de l'Empereur.
Le commandement italien n'a pu compter sur la flotte de Tyrrhénienne mobilisée dans la défense de Tunis, à son tour bombardée par les Turcs.
Seul le roi a pu s'échapper en compagnie des ministres.
Il a promis de poursuivre la lutte depuis le Maghreb.
Néanmoins l'espoir est mince pour la jeune nation, car ses forces sont amoindries.

Un autre coup de tonnerre est venu de l'Ouest.

La Royal Navy a connu son plus important revers depuis des lustres. En effet, une partie de sa flotte enfermée dans la baie de Helgoland à échoué dans sa tentative de percée en mer du Nord. Malgré la supériorité reconnue de ses navires, de sa science maritime et de son commandement, le nombre l'a emporté. Contraint de lutter à 1 contre 2, la marine anglaise a du s'incliner et nombre de ses navires de ligne ont été détruits dans l'étau allemand, et gisent désormais dans les eaux froides de la mer du Nord.
Les jours s'assombrissent pour le royaume...

Le SMS Rheinland, réponse allemande au redoutable Dreadnought, a été décisif dans cette bataille du Héligoland...

Les photos et les commentaires sont excellents !!

L'étau se resserre autour de la Grande-Bretagne, acculée de toutes parts.
Les français ont débarqué en Cornouailles en s'emparant du port stratégique de Southampton.
Ils menacent désormais directement Londres.
Pendant ce temps au nord, une action combinée de la Kaiserliche marine et la marine impériale russe ont permis à un corps expéditionnaire prussien de prendre pied près d'Edimbourg, dispersant la flotte anglaise. La ville est maintenant la proie des flammes...

Le convoi prussien

Pendant ce temps au sud, les dernières forces italiennes se sont barricadées dans Tunis.
A l'offre de réédition prononcée par le potentat ottoman, le roi d'Italie à répondu par un cinglant  "vaffenculo"...
Réponse désespérée et loin des standards diplomatiques, mais venant du cœur n'en doutons pas...

Pour ma part, j'ai décidé de laisser les clés de Londres a qui voudra et je me retire définitivement à Portmeirion au Pays de Galle, mon lieu de villégiature préféré. L'ambassade de Suisse gèrera les affaires courantes.



C'est l'heure du thé.
Merci de votre participation.

Londres sous protectorat franco-allemand...
Alors que le commandement anglais se trouve totalement désorganisé, les armées françaises et allemandes ont fait leur jonction à hauteur de Manchester, annonçant peut-être une partition de l'Angleterre.
L'ensemble des Lords anglais se sont rassemblés à Westminster pour valider la reddition du Royaume. L'Eglise anglicane appelle les fidèles à prier pour le salut de l'empire.

Pendant ce temps la Belgique et ses ports ont subi un lourd bombardement allemand. La surprise a été totale et le contingent français à du se replier en bon ordre mais après avoir subi de terribles pertes. Le croiseur Sully a du être remorqué jusqu'à Dunkerque pour y subir des réparations de fortune.
Plus au sud, les impériaux ont chassé le corps expéditionnaire français du Piémont.

Après leur déclaration fracassante, les turcs sont rentrés dans Tunis désertée par les Italiens.

Dans les Balkans, l'expansionnisme turc s'est heurté à la résistance Russe autour d'Odessa, bloquant les renforts venus du sud en Anatolie.

L'ambassadeur turc à Berne a remis solennellement le message suivant à destination des dirigeants européens :

Communiqué du Comité Union et Progrès (CUP) Turc aux dirigeants des Pays d’Europe.

À la suite de la révolution menée par le mouvement d’opposition « Jeunes-Turcs », le sultan Abdul Hamid II a été destitué et remplacé par le CUP (Comité Union et Progrès).

Le peuple Turc ne supportant plus les humiliations infligées à l’Empire par les puissances européennes, les armées ottomanes, portées par un ardent nationalisme, se sont insurgées.

Le CUP cherche à unifier les différentes populations : il se doit de mettre en place rapidement un programme de turquification dans l’ensemble de l’Empire.
Nous avons donc cessé toute coopération avec les attachés militaires Japonais au service de l’ancien régime.

D’autre part, il ne doit plus exister de distinction entre les citoyens ottomans et les minorités turques présentes dans les régions voisines de l’Empire.

C’est pour cela que l’armée du Monténégro dirigée par le Commandant NIYAZI et l’armée de Roumanie sous le commandement d’Envers PACHA ont respectivement libéré les minorités turques opprimées de Serbie et de Crimée.

Les troupes turques se sont heurtées à la résistance farouche des cosaques de Mikolaïv.
Un front semble donc s'ouvrir à l'est avec l'occupation ottomane de la Moldavie.
L'état major s'est installé à Chisinau où pour l'instant tout est calme...

Pendant ce temps, les troupes françaises ont du reculer en Belgique devant l'étau allemand.
Malgré une résistance farouche autour de Newport :

Les renforts arrivés à Pervijze et Dixmude ont du se replier sur Furnes où une tête de pont demeure au prix de lourdes pertes...

La situation dans le Piémont s'est dégradé suite aux mouvements impériaux.
Des tranchées ont été aménagée à la hâte autour de San Giacomo afin d'empêcher le passage de la Nervia

L'Angleterre entièrement occupée s'en remet à Dieu

Dans un dernier baroud d'honneur, la vaillante flotte italienne a défié l'armada turque retranchée dans Tunis.
Les renforts russes n'ont pu arriver à temps, pris en tenaille par deux escadres venues d'Adriatique et de mer Egée.
Faute de ravitaillement, la dernière unité italienne à du rompre le combat, saignée à blanc par l'artillerie de marine ottomane.

Plus au nord, un coup de tonnerre à retenti au pied des Alpes.
Les troupes françaises ont mis le siège devant Munich.
Malgré une contre attaque rapide, les troupes du Kaiser ont du finalement battre en retraite, en grande partie à cause des attaques autrichiennes menées sur leurs convois de ravitaillement.
Un convoi humanitaire a pu être mis en place pour évacuer les nombreux blessés...

à l'est, ottomans et Autrichiens ont fait leur jonction sur la Vistule, au sud de Cracovie...

Enfin, l'Angleterre que l'on pensait éternelle subit un dépeçage en règle, occupée par 3 nations différentes.
Tandis que les Russes ont débarqué au nord à Edinbourg, les prussiens occupent le centre et les Français la Cornouailles et Londres au sud.
Image du couvre-feu imposé en Ecosse par l'armée du Tsar..

Un déluge de feu s'est abattu sur Odessa.
Pas moins de 3 corps d'armée turcs ont convergé vers la cité de la mer noire.
Malgré les renforts venus de Moscou, la garnison de la ville a été annihilée et le commandement turc s'est installé dans le bastion en partie ravagé.

Pendant ce temps, la ville de Munich s'est trouvée à nouveau meurtrie.
Les unités de l'Empereur étant parvenu à déloger l'armée française isolée.
Une grande partie de la ville aujourd'hui dévastée est aux mains des autrichiens, occupés à traquer l'arrière garde française.