Rappel équipé Europe

Vous avez les réserves nécessaires à un combat naval (largement).
30 hommes c'est peu quand même, En outre la compétence de l'équipage est perfectible et le commandement peut être optimisé.
Il faudra une cible pas trop grosse et tirer partie de la surprise, la meilleure arme des pirates (j'ai dit pirates ?)

Après avoir décidé de votre destination (Santiango de Cuba), j'aimerais savoir ce que vous faites tout de suite au sujet :

- Des prisonniers (Daillac)
- Les corps de vos victimes (Zabaletta)
- Les femmes à bord (elles sont deux)
- L'organisation à bord ? Utilisation des cabines ?
- La rédaction de la chasse partie

Attention... vos actes vont être très importants à partir de maintenant.
En effet, un nouveau personnage entre en jeu : l'équipage.
En outre il s'agit (disons-le tout net) d'un équipage pirate.
Et les pirates se font pirates pour quelles raisons ?
Pour mettre à bas la société qui en a fait des pirates.
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Et si, pour les prisonniers et les femmes, on demandait l'avis de l'équipage ? (genre "la vie ou la mort ?" ou "on garde ou on débarque ?")
Comme ça, ils auraient aussi l'impression de participer, au moins à une partie des décisions... Comme certains pirates le faisaient à l'époque.
Après, il n'y aurait plus qu'aux "officiers" à déterminer comment appliquer exactement le résultat du vote.

heu !!! le problème c'est que (si j'ai bien suivit) c'est notre bon capitaine qui a amené ces femelles à bord !!! Et ce pour des raisons qui lui sont personnelles (mais qui sont sûrement de très bonne raisons !)
De plus j'ai cru également comprendre qu'au moins une des deux serait très utile à la suite de nos aventures non ?
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Il y a deux femmes à bord. Et l'équipage le sait

Il a été question si je ne m'abuse de ramener une d'entre elle en Europe.
Vous êtes venus à son secours (pour certains d'entre vous) depuis Paris.
Mais bon, vous n'avez aucune obligation.
Vous pouvez toujours :
- l'abandonner
- la confier à une personne de confiance qui la raccompagnera en Italie où son destin l'attend : ce bon chirurgien peut-être ?
- Traverser l'Atlantique pour être sur qu'elle rentrera saine et sauve en possession de ce qui lui est dû

L'autre fille, n'a été avec vous que sous la contrainte au début...maintenant elle semble avoir pris la mesure de la situation.

Toutefois, la présence de femmes à bord est surtout signe de malheur par la convoitise qu'elles suscitent (en un mot hein ?!!! ).
Si on les cache, si elles ne semblent réservées qu'au commandement, cela va faire des jaloux !!!
Et tout comme les jeux de hasard, la jalousie n'est pas tenable dans un milieu aussi confiné...
Ou alors, il faut faire comme Barbe Noire qui, marié, livrait parfois sa femme aux hommes de l'équipage dans un souci...égalitaire , mais bon là, la morale...

Quoi qu'il en soit, la présence de femmes à bord ne semble pas viable à long terme...

Darky a écrit:
Boo a écrit:
Après avoir décidé de votre destination (Santiango de Cuba), j'aimerais savoir ce que vous faites tout de suite au sujet :

Boo a écrit:
- Des prisonniers (Daillac)

A mort ! Et que ce soit exemplaire.... La règle voudrait que l'assemblée décide de son sort, dans ce cas, le quartier maitre (Thieffry) devient son avocat et chacun pourra s'exprimer sur le sujet

Boo a écrit:
- Les corps de vos victimes (Zabaletta)

A l'eau. Rien à dire la dessus, il va finir par empester la charogne

Boo a écrit:
- Les femmes à bord (elles sont deux)

Tout à fait ok pour demander l'avis de l'équipage.

J'aimerai m'entretenir avec Maya à ce sujet, car il y a fort à parier que sa présence représente plus de désavantages que d'avantages pour notre aventure. On a beau devenir Pirate on n'en oublie pas moins les bonnes manières.
Donc si sa présence n'est pas souhaitée par l'équipage ou sème le désordre je l'invite à choisir un port de débarquement qui serait sur notre route la plus prôche (le choix va être restreint). A moins que Maya parvienne à se faire respecter (il y a quelques cas de pirates femmes) sa présence risque de provoquer des remous

Pour Caroline, quelles sont les alternatives ? On la ramène en Europe ou pas ? Il y avait Bon Jovi qui rentrait en Europe pour annoncer qu'elle est morte... On gagne quoi si on la ramène ? L'Equipage serait il partant pour mettre le cap sur l'Europe ?
Ce que vous gagnez vous n'en savez rien ? Ce sont des affaires d'aristocrates qui sont souvent personnes de peu de paroles lorqu'ils traitent avec les manants (sauf votre respect Monsieur de Fursac). Cela représente un long voyage jusqu'a Mantoue. Si Ruggieri rentre en Europe pour annoncer la mort de l'unique héritière du duché, il y a fort à parier que le duc sera fort ...entouré !
Si vous atteignez le Duc, il faudra encore prouver vos dires. Les ennemis de Caroline semblent bien puissants...
Traverser l'Atlantique sur un navire de faible tonnage représente une aventure en soi, et la récompense n'est pas garantie : il faudra convaincre l'équipage !!! A moins de se joindre à un convoi faisant route vers l'Europe ?
Il est à noter que vous n'avez aucune lettre de course, pas de commission : votre navire est donc pour le moins suspect.
Enfin, vous n'avez aucune obligation envers Caroline de Muratore. Vous avez des documents qui prouvent son origine, son tatouage. Vous pouvez l'abandonner (bonjour les points d'infamie), la confier à une personne de confiance (négocier avec un gouverneur etc...) ou faire le voyage vous-même (si ça réussit : bonjour les points de gloire !).


Boo a écrit:
- L'organisation à bord ? Utilisation des cabines ?

Une cabine pour le Capitaine !!!
Il y a combien de cabine à "distribuer", combien de lits en tout ?
3 petites cabines pour loger environ 2 à 3 personnes par cabines si on serre bien

Boo a écrit:
- La rédaction de la chasse partie

Je m'y colle, je vous présenterai ce vendredi un exemplaire pour qu'on se mette d'accord entre joueurs.

Boo a écrit:
etc...

J'essaie d'évaluer les talents des hommes d'équipage qui occupent des postes clés : Quartier maître etc....va falloir faire des jets
Ceci nous permettra de prévoir un ou deux remplacement dès que possible afin d'améliorer les manoeuvres/l'efficacité de équipage.

Quelle chasse mes amis !! Quel assaut ! Superbe qu'il été notre capitaine Gay Lussac à la proue du navire entrain d'imaginer les insultes les plus élaborées à l'adresse des ingleses. magnifique notre bretteur couvert du sang de ses ennemis... Redoutable notre sniper du haut de son mât... surprenant notre italien volubile tout en retenu... Impressionnant le tuco sur sa planche au milieu de l'océan etc... etc...

El chicon a eut une carrière courte mais au combien magnifique vive el chicon et vive le pegasus victoire

I've shoot the Sheriff....Tuco"

Ca c'est fait, j'ai buté mon premier PJ ! J'éspère faire le plein de points d'infamie Very Happy Twisted Evil
Faut avouer que je ne l'avais pas vu venir...
Avec un peu de chance on croisera peut être le même type d'individu dans un prochain port arf 2 il sera peut être toujours temps d'enrôler sifleur . D'autant qu'à choisir entre des Noirs et des Anglais....

Sinon effectivement pour reprendre le célèbre cri de notre ami transalpin : "Magnifico !"

Bravo à tous pour ces belles manoeuvres et pour cet exploit au combat alors que notre équipage était malmené...
Deux prises sur un laps de temps si court, impressionnant !

De tels exploits méritent bien un petit résumé :

Après avoir adopté la Chasse Partie, nous réussissons à rattraper et à faire mettre en panne un fier navire français, il est vrai un peu désorganisé du fait de l'instabilité mentale de son capitaine, qui non content de répandre une affreuse rumeur de malédiction, se cloître dans la sainte barbe avec le nécessaire du petit pyromane.
Nous faisons taire (je l'avoue de façon un peu rude) toute rumeur concernant une éventuelle malédiction.
Alors que nous allions nous entretenir avec le capitaine pour essayer de sauver ce Navire et son Equipage, et accessoirement nous laisser plus de temps pour l'alléger de sa cargaison qui était en cours de transfert, une petite délégation prends la direction de la sainte barbe.
C'est là que nous rencontrerons l'objet du délit, une sorte de tête brûlée noire, qui affiche des scarifications et qui serait à l'origine de la prétendue malédiction.
J'exorcise donc cet individu à l'aide de mon second pistolet.
Sans doute pris de panique par la détonation, le capitaine du Navire décide de mettre un terme à sa carrière et celle de son équipage et de ranger son bâtiment au fonds de la Mer....
Une explosion retenti et chacun essaie de se sauver !
Bravo à notre second d'avoir pris les mesures qui s'impose pour préserver El Chicon et l'équipage.
Bravo à notre maître d'arme qui a su appliquer la méthode la plus directe pour faire taire toute rumeur de malédiction.
Après avoir vu remonter le corps (sans vie ?) de notre quidam à la peau sombre, un Navire est annoncé.
El Chicon n'est pas au mieux de sa forme, la coque ayant été abîmée par l'explosion.
De plus l'équipage qui n'est plus au grand complet, rumine encore ces sottises de malédiction.
Il aurait été sage de prendre le large (ou un autre vent), cependant comme une provocation, quelqu'un se plaît à crier "Pavillon Britanique !"
Le second se met tout de suite en branle, prévoyant déjà la réaction qui allait s'en suivre.
Un plan d'attaque est rapidement élaboré : "La Mort ou la Gloire !", nous aborderons ce Navire de face.
Nous évitons la canonnade, epronnons le Navire britannique, l'assaut est donné alors que nous sommes en sous nombre. Nos hommes se battent comme des damnés, sachant que la seule issue est dans la victoire.
Nous subissons de lourdes pertes, mais l'ensemble de l'équipage et du commandement se lance dans la bataille avec encore plus de coeur.
Même notre Italien fait feu de toute part ! Thomas mouche tout ce qui passe devant son long fusil, malheureusement quelques hommes de bords viennent faire barrage de leur corps...
Nous réussissons à trouver une brèche dans les lignes compactes de ces satanés britanniques, afin d'aller défier le capitaine adverse.
Thibaut de la Messerie sera encore le plus habile à ce jeu, démontrant une nouvelle fois sa vivacité par une belle acrobatie et sa maîtrise de la rapière par une belle passe d'arme.
C'est donc finalement avec 6 hommes d'équipages, sans doute parmi les meilleurs pirates (sélection naturelle oblige....) que nous prendrons le contrôle de ce bâtiment.

- Il nous reste à nous prononcer sur le sort de nos captifs, mais il semble qu'il serait bon d'enrôler ces gars ne serait ce que pour manoeuvrer le navire, nous aurons l'occasion de les remplacer par des gens biens plus respectables plus tard...
- J'imagine que nous transférons la cargaison de l'ancien El Chicon vers le nouveau, que nous récupérons également nos bons vieux canons, stock de poudre etc....
- J'essaie de faire preuve de beaucoup de maîtrise pour garder intact le pavillon britannique et quelques uniformes qui pourraient nous être utiles pour se faire passer pour ce que nous ne sommes heureusement pas !

L'étrave de la Medusa a été sérieusement abimée lors du choc frontal (15 pts de dégâts).
C'est pourtant dans le code de l'apprenti marin : quand deux navires s'abordent, ils évitent de se heurter de front...une telle avarie peut considérablement ralentir le batiment et risque de lui faire prendre l'eau.
En même temps c'était pas mal manoeuvré car ça a mis hors d'état de nuire 1/4 de mon équipage et le capitaine Mareborough ne s'attendait pas à un virement de bord aussi fou.
La Meduse n'est pas un navire de la Royale, c'était à priori un corsaire chasseur de pirates, donc pas d'uniforme (mais l'idée était excellente).
A noter que Masbath (et Daillac) sont toujours en vie

Qui dit corsaire dit lettre de marque... C'est bon ça si on s'en empare ! Je cherche après à bord et je m'en empare ! Le bateau plus la lettre, on se fait passer pour des corsaire ni vu ni connu et plus pour des pirates...


Notre capitaine n'aura qu'à usurper l'identité du capitaine du medusa si nécessaire ce qui sera facile dans les antilles (mais moins évident dans en métropole)...

Twisted Evil

Faux corsaires".....J'avoue que je prefere "vrais pirates", mais garder ces titres sous le coude pourrais un jour nous sortir de l'embarras......ou nous y plonger....

Il faut effectivement réparer notre nouveau navire. Par contre j'ai un doute sur le fait que ce bâtiment et ses survivants buveurs de thés passent inaperçus....Sauf erreur nous sommes très proche de Santiago de Cuba.
Quelqu'un devrait leur demander s'ils ont déjà côtoyés les quais de Santiago de Cuba avant de s'y rendre tête baissée.

Une fois réparé, la question de traverser l'océan pour un passage rapide en Europe risque de pouvoir se poser. Avec cet échange de navire nous devrions être équipé pour les grandes traversées non ?

....Au fait Boo faudra trouver une nouvelle ilustration pour notre bâteau

Le livre de bord indique que ces gentlemen venaient de la Jamaïque et sont passés par les Bahamas.
Ils ne semblent pas être passés par Cuba.
L'Angleterre et l'Espagne ne sont pas en très bons termes ces derniers temps.
En effet, le Brigantin est plus grand et plus solide pour effectuer la traversée, mais il faudra plus d'hommes et donc plus de temps pour recruter.
Il faudrait de toute évidence au moins un des trois maîtres sinon les 3 pour effectuer une si longue traversée.
Je suis preneur de toute illustration concernant un Brigantin

« les corsaires des uns sont les pirates des autres. »
Armand Robichaud
Napoléon propose au corsaire Surcouf le commandement des forces navales françaises, mais ce dernier refuse qu'on ne lui accorde pas l'indépendance de manoeuvre totale qu'il réclame :
Napoléon : «Je ferai de vous un homme riche !»
Surcouf : «J'ai déjà tout ce qu'il me faut : mon cabinet est tapis de lingots d'or»
Napoléon (offusqué) : «Comment ? Mais vous me marchez sur la face !»
Surcouf : «Non Monsieur, je les ai disposés sur la tranche ...»
Robert Surcouf
« Lorsqu'on ne sait pas vers quel port on navigue, aucun vent n'est le bon »
Sénèque
Le capitaine d'un bâtiment de la Royale Navy s'adresse à Surcouf :
« Vous, Français, vous vous battez pour l'argent. Tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur ! »
Et Surcouf de répliquer :
« Chacun se bat pour ce qui lui manque. »
Robert Surcouf
« Pour savoir prier, il faut avoir été marin »
L.J. Silver (roman de B.Larsson)
« Il n'y a en effet qu'un pas du corsaire au pirate ; tous deux combattent pour l'amour du butin, seulement le dernier est le plus brave, puisqu'il affronte à la fois l'ennemi et le gibet »
Washington Irving, Kidd le pirate
« Aujourd'hui vivants, demain morts, que nous importe d'amasser ou de ménager, nous ne comptons que sur le jour que nous vivons et jamais sur celui que nous allons vivre »
Olivier OExmelin
« Ils nous dénigrent, les escrocs nous dénigrent, alors qu'il n'y a qu'une différence, ils volent les pauvres sous couvert de la loi, alors que nous volons les riches sous la seule protection de notre courage. »
Le pirate Bellamy à son procès en 1720
« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »
Anne Bonny à Jack Rackam
« Vous êtes comme tous ceux qui acceptent d'être gouvernés par des lois faites par les riches pour assurer leur propre sécurité, car ces petits peureux n'ont pas le courage de défendre autrement ce qu'ils ont acquis par friponnerie »
Le pirate Bellamy à son procès en 1720 en tenant un discours envers un capitaine marchand
« Celui qui pille avec un petit vaisseau se nomme pirate ; celui qui pille avec un grand navire s'appelle conquérant. »
Proverbe grec
« Il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir. »
Epictète

« Les âmes sont des navires dont Dieu est le capitaine. Il leur faut de l'intrépidité pour courir les aventures qu'il leur propose. »
Léo-Paul Desrosiers
« A navire brisé tous vents sont contraires. »
Proverbe français
« Sucer la moelle de la vie oui, mais n'avalez pas l'os !
on doit savoir défier et savoir se méfier
le bon marin doit savoir louvoyer »
le film "Le Cercle des Poêtes Disparus"
« Nul conseil n'est plus loyal que celui qui se donne sur un navire en péril. »
Léonard de Vinci
« L'égoïste s'attendrit à l'aspect d'un naufrage en songeant qu'il aurait pu se trouver sur le navire. »
Jules Petit-Senn
« Quand il y a sept timoniers sur huit marins, le navire sombre. »
Proverbe chinois
« Le navire qui n'obéit pas au gouvernail devra obéir aux écueils. »
G. Torriano
« La société est comme un navire ; tout le monde doit contribuer à la direction du gouvernail. »
Henrik Ibsen
« Il faut être rameur avant de tenir le gouvernail, avoir gardé la proue et observé les vents avant de gouverner soi-même le navire. »
Aristophane
« Une femme sans mari est un navire sans gouvernail. »
Proverbe espagnol

Pour les Anglais mon fort intérieur me demande de rationner l'ensemble des médicaments etc... mais mon instinct de survie me dit qu'il serait peut être préférable de garder du monde pour la manoeuvre, je propose donc qu'on garde les moins britanniques (que les Irlandais, Ecossais et Gallois qui ont une dent contre ces vils anglais se manifestent...), et/ou les plus compétents en attendant de pouvoir completer correctement notre équipage.

Pour les réparations, je pense qu'il faut se mettre en route vers Santiago de Cuba pour obtenir un diagnostic complet, de toute façon je ne croie pas qu'on ait d'autre choix.
Par contre est il possible et y a t il un intérêt à remorquer notre vieux Chicon (revente, pièces détachées, risque de se faire repérer, etc.... ) ?
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Attention l'étrave de votre prise est très abimée (15 points de dégâts)

Le mat de Beaupré est brisé et il faudra naviguer de façon à prendre le moins de lames possible.
Peut-être faudra-t-il demembrer une partie du navire pour en avoir le coeur net.
Il peut tenir jusqu'à Santiago de toute façon.
Cependant, votre arrivée risque de faire fureur dans le port espagnol...

Le chirurgien et ses deux assistantes sont parvenus à soigner 8 hommes du Sea Horse (total 14) et 10 de la Medusa (total 33).

Il faut 10 hommes pour manoeuvrer le cotre au minimum et 20 pour le brigantin, moitié moins pour le trainer en remorque.
Le navire anglais est sérieusement endommagé sur la proue, la cotre est touché à l'avant et a essuyé un incendie à la poupe.

Après avoir dégagé sommairement le pont des deux navires, il faut faire route vers Santiago.

-Quel sera le sort de l'équipage de la Medusa ?
-Quel avenir pour Dayak qui moisit toujours à fonds de cale ?
-Comment allez-vous faire votre entrée au port dans cet étrange appareil ?
-Quel sera l'accueil ?

Bref, pour les novices Smile , que faites-vous ?

Boo a écrit:
-Quel sera le sort de l'équipage de la Medusa ?

Ben on leur propose de les embaucher : liberté, fortune et gloire à venir !  

Boo a écrit:
-Quel avenir pour Dayak qui moisit toujours à fonds de cale ?

Ben euh… Continuer à moisir !  J''ai bon ?  

Boo a écrit:
-Comment allez-vous faire votre entrée au port dans cet étrange appareil ?

Le plus naturellement possible en inventant une histoire abracadabrante comme quoi, nous avons vu un bateau se faire attaquer par des pirates, nous avons voulu le secourir et avons subi des avaries de la part des pirates puis ces derniers se sont enfuis sans demander leur reste et nous avons décider de sauver ceux qui pouvaient être sauvé en remorquant le navire jusqu'à un port ! Vous pensez qu'ils nous croieront si je parle très vite et avec les mains !?

MessageSujet: Santiago de Cuba Dim 28 Nov - 17:32 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP du posteur
Le fracas de la bataille s'est appaisé sur la Medusa,
L'équipage pirate est victorieux mais il ne reste qu'une poignée de marins autour du commandement du Sea Horse.
Au milieu des plaintes des blessés et des mourants, De Fursac fait ses comptes :
Le chirurgien, Maia et Caroline sont parvenus à soigner une dizaine d'hommes, ce qui porte l'équipage du côtre à 14 marins,
En face, une trentaine d'hommes d'équipage attendent leur sort,
L'un d'entre eux parle français, il est choisi comme interprète,
En dépit de sa haine des Anglais, De Fursac parvient par ce biais à convaincre 10 sujets de sa gracieuse majesté : l'équipage du Sea Horse passe à 24 unités,
Le reste de l'équipage du chasseur de pirates est enfermé dans les cales du Sea Horse avec Daillac, et il est décidé de couler le navire.
Le capitaine De Fursac n'est pas un plaisantin, qu'on se le dise !
Tandis que les flots engoutissent les cris des marins sacrifiés, le pont de la Medusa est dégagé,
Le plus sage est de faire voile vers Santiago de Cuba afin de réparer, faire des vivres et compléter l'équipage,
Comment obtenir des autorités la possibilité de radouber ?
L'équipage de la Medusa n'a pas fière allure et devrait éveiller les soupçons des espagnols...
Maia apprend au groupe qu'elle connait le capitaine du port et que celui-ci ne refuserait pas de leur prêter assistance.
Il est donc décidé de faire confiance à la belle et le brigantin fait voile vers l'ouest.
Maia fait apprécier ses compétences de faussaire en dupliquant la lettre de course du défunt capitaine Todds, désormais au nom de De Fursac.
Le surlendemain, le navire vient mouiller en rade et, tandis que Maia -dont la langue natale est l'espagnol- et le capitaine expédient les formalités administratives à la capitainerie, l'ensemble de l'équipage est consigné à bord,
Personne à terre ne semble avoir remarqué cette anomalie, il faut dire que règne en ville un climat de liesse : le pirate Hollandais de Rooyte a été intercepté par les autorités et attend son supplice dans les géoles de la garnison...
Celui-ci prévu dans 3 jours donnera lieu à des festivités.
Maia emmène De Fursac à l'arsenal où ils sont reçus par Sandoval de Lorma, un bel hidalgo que la jeune femme semble bien connaître,
Il accepte de venir en aide aux aventuriers en échange d'un service dont il donnera les détails le soir même à la Casa del Diablo, une taverne de la ville,
Il exige d'eux qu'ils ne remettent plus les pieds de façon officielle à l'arsenal et, en les raccompagnant, tient un discours devant ses hommes qui laisse à penser qu'il vient de recevoir deux braves armateurs venus quémander une quelconque faveur...
De Fursac décide de souder un peu l'équipage en offrant deux tonnelets de rhum et ceux-ci sont mis en perce le soir même,
Alors que l'équipage cuve, la chaloupe du bord emmène les aventuriers au mystérieux rendez-vous....

Deux petites précisions :

- Notre fier navire ne portait plus le nom de « Sea Horse » depuis bien longtemps ! Nous l’avions désinfecté de sa vermine britannique et l’avions rebaptisé « El Chicon ».
- Ceux pour lesquelles nous avions fait l’effort de formuler une proposition d’embauche et qui nous l’ont refusée sont passés sous la coque du bateau, ils n’ont pas eu le privilège de se noyer paisiblement avec leurs amis dans les calles de notre joli cotre.


Pour ce qui est des événements à venir :

Très bonne idée que de partir en éclaireur, monsieur le Chevalier de Pise. Néanmoins je rappelle qu il vaut mieux faire profil bas car Santiago de Cuba est en pleine chasse au pirates. Donc veillez à ne pas semer l’agitation si cela n’est pas nécessaire.
Bien que j’ai grande foi en vos talents d’agitateur, monsieur le chevalier, il se peut que la taverne ne soit peut être pas exclusivement fréquentée par des marins superstitieux…

Il conviendrait également de réfléchir à l’intérêt que nous ayons à essayer de libérer De Rooyte.
Pour ma part je suis assez favorable pour mener une telle opération (réputation et gloire auprès des autres pirates, probablement possibilités d’avoir des services en échanges, ou des filons pour engager de vrais pirates…).
Bien qu’il ne soit pas exhibé sur la place publique, est il envisageable de rencontrer le prisonnier ? Ca nous permettrait de déterminer si le jeu en vaut la chandelle.

Il faudrait aussi se ménager un peu de temps pour le recrutement de membres d’équipage. Comme nous ne sommes pas en sous-effectif je propose que nous nous concentrions sur des hommes qui apporteraient une plus-value à l’équipage (meilleurs marins, hommes d’expériences à des postes non encore occupés), ou contre des hommes à caractéristiques équivalentes mais non britanniques !!!
J’envisagerais toutefois de conserver/recruter dans l’équipage pour des futurs besoin de traduction, des hommes maîtrisant l’anglais et/ou le hollandais. Je ne sais pas si d’autres langues/dialectes pourraient être utiles….

Le groupe rencontre donc Sandoval à la Casa del Diablo.
Après quelques banalités, le capitaine du port énonce sa proposition :
il s'agit ni plus ni moins que de libérer De Rooyte en échange de la possibilité de radouber et de bénéficier des facilités du port.
Sandoval, communique au groupe le plan détaillé de la forteresse et le chemin qui mène aux geôles.
Il informe les personnages qu'il existe un passage secret menant du chemin de ronde côtier à la forteresse.
Celui-ci doit permettre au groupe de rentrer discrètement et d'éviter la garnison.
Le lendemain, Carmine et Maya parviennent après quelques hésitations à repérer le chemin menant au passage décrit par Sandoval.
Dès la nuit suivante, les aventuriers arpentent la côte mais s'aperçoivent que deux soldats montent la garde à proximité du passage (dont ils semblent ignorer l'existence).
Les deux gardes sont neutralisés mais des coups de feu ont été échangés.
Il est probable que ceux-ci aient été perçus par les occupants de la forteresse...
De Fursac et Carmine s'emparent des uniformes des gardes afin de pouvoir donner le change.
Thomas le brûlé est chargé de garder l'entrée du tunnel, tandis que le groupe progresse dans le boyau étroit et humide.
Au beau milieu du parcours, une partie du tunnel s'effondre sous les pas de la jolie Maya. Celle-ci s'en sort avec une simple foulure qui ne l'empêche pas de continuer.
Les conspirateurs finissent par déboucher sur un escalier en colimaçon qui les emmène dans la chapelle du bâtiment située au premier étage.
Après avoir pu admirer la finesse et le style des objets cultuels, le groupe constate que la chapelle ouvre sur un couloir où un laquais ronflant sur une chaise bouche le passage. Il est endormi ...à jamais...
Suivant les directives de Sandoval, le groupe franchit le couloir, débouche sur une galerie et se lance dans l'escalier menant au rez-de-chaussée.
De Fursac et Carmine, déguisés en gardes, sont envoyés en éclaireurs tandis que le reste du groupe attend dans la galerie.
Les deux hommes arrivent dans le grand hall et tournent à gauche conformément aux instructions de Sandoval. Un nouveau couloir les mène à une salle occupée par deux nouveaux gardes occupés à jouer aux dés.
Les aventuriers doivent agir vite : d'après leurs informations, la salle jouxte les dortoirs des autres gardes.
Malheureusement, nos héros jouent de malchance et les gardes ne peuvent être neutralisés avant d'avoir donné l'alerte.
Carmine et De Fursac sont vite acculés dans l'antichambre menant aux geôles par l'afflux de gardes réveillés en sursaut.
Pendant ce temps dans la galerie, De la Maizerie, Maya et De Bellac perçoivent les bruits de lutte de leurs compagnons...quelque chose est en train de mal tourner : ils décident de couvrir leurs arrières.
Se doutant que le laquais qu'ils ont neutralisé devait être au service d'un haut personnage, ils pénètrent dans les appartement pour y découvrir paisiblement endormis le gouverneur et son épouse.
Très vite, les deux époux sont sommés de se lever et d'accompagner les personnages.
En bas, le drame touche à sa fin, débordés les aventuriers livrent un baroud d'honneur.
Carmine est touché mortellement à la tête tandis que de Fursac se résout à faire usage de ses pistolets.
Il est abattu par les gardes après avoir abandonné la possibilité de se rendre...
Au milieu de la cohue, le groupe poussant ses otages arrive dans le grand hall où les gardes les mettent en joue.
Après avoir menacé la femme du gouverneur, ils exigent que De Rooyte leur soit remis.
Ils parviennent à quitter la forteresse et à rejoindre les hommes du pirate qui les attendaient dans les bois.
Ralenti par sa blessure, De Bellac se perd dans les broussailles mais parvient à rejoindre la ville pour s'apercevoir que le Brigantin a été investi par les autorités espagnoles.
Une rapide enquête a en effet du permettre aux espagnols de remonter de De Fursac au navire du groupe.
Thibault a pu récupérer discrètement Thomas et Philippe pour les amener à De Rooyte.
Maintenant que tout est perdu, celui-ci propose qu'ils se joignent à lui afin de faire payer à tous ces nantis la perte de leurs amis...